Les géants
du câble
peuvent
payer
Les géants
du câble
peuvent
payer
Les médias communautaires sont censés être soutenus dans notre système actuel—mais nous avons besoin d'une surveillance pour garantir que les entreprises contribuent comme prévu à l'origine.
Dans les premiers temps de la cablodistribution, les fournisseurs étaient tenus d’offrir au moins un canal pour le contenu communautaire, un studio pour créer ce contenu et 10 % de leurs revenus (plus tard réduits à 5 %, avant de ne plus être exigés du tout) pour soutenir la production télévisuelle communautaire. Ces studios ont servi d’espaces de formation à la production médiatique et ont permis à de nombreux professionnels des médias au Canada de faire leurs premiers pas dans cette industrie.
Dans les premières années, il y avait plus de 200 propriétaires de sociétés de câblodistribution canadiennes (ayant des liens étroits avec leurs communautés) et plus de 300 stations de télévision communautaires.
Les années 1990 ont vu l’agglomération des entreprises de câblodistribution. De ce fait, 200 entreprises se sont divisées pour devenir les 5 sociétés que nous connaissons aujourd’hui : Vidéotron, Shaw, Rogers, Eastlink et Cogeco. Les géants régionaux ont acheté des systèmes de câblodistribution et ont désengagé le réseau de producteurs à but non lucratif.